Christine Girouard - Affaire de fraude immobilière

Christine Girouard impliquée dans une affaire d’offres immobilières frauduleuses et d’enchères artificielles

Christine Girouard, connue pour son apparition dans l’émission Numéros 1, et son partenaire d’affaires et de vie, Jonathan Dauphinais-Fortin, ont vu leur permis de courtage immobilier suspendu par l’OACIQ.

Leur faute ? Avoir créé des offres bidon pour gonfler artificiellement les prix des propriétés.

Le coup de théâtre : Les deux courtiers, qui travaillaient pour RE/MAX D’ICI, ont été mis à la porte suite à une enquête de La Presse qui a révélé leurs pratiques douteuses. Ils ont utilisé des proches pour faire des offres bidon, créant ainsi des enchères artificielles. Cette manœuvre a conduit un couple à payer leur maison à Repentigny 40 000 $ de plus que sa valeur réelle.

La réaction de l’OACIQ : L’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ) a réagi rapidement. Depuis mercredi, l’organisme mène son enquête et contacte toutes les personnes qui ont travaillé de près ou de loin avec les deux courtiers. Le permis de courtage étant lié à une agence, en l’occurrence RE/MAX D’ICI, cette dernière a décidé de mettre fin aux contrats de Girouard et Dauphinais-Fortin. Leur suspension est effective depuis le vendredi 19 mai.

Les conséquences pour les courtiers : Christine Girouard avait 33 propriétés à vendre sous son nom chez RE/MAX D’ICI mercredi. Elle a transféré 13 de ses contrats de vente à la courtière Carolyne Laurier, qui faisait partie de l’Équipe Christine Girouard et qui n’avait aucune propriété à vendre à son nom. Les 20 autres contrats ont été annulés. Selon les règles du courtage immobilier appliquées par l’OACIQ, Mme Girouard n’a pas le droit de percevoir une commission sur les contrats de courtage transférés à son ancienne collègue.

La loi et les conséquences : Les actions de Girouard et Dauphinais-Fortin enfreignent plusieurs articles de la Loi sur le courtage immobilier. En particulier, l’article 39 stipule que « Le courtier ou le dirigeant d’agence ne peut faire ou laisser faire une représentation fausse ou trompeuse à l’égard d’une opération visée par la présente loi ». De plus, l’article 91 précise que « Le courtier ou le dirigeant d’agence qui contrevient à une disposition de la présente loi commet une infraction et est passible, en plus des frais, d’une amende de 1 500 $ à 20 000 $ ».

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